L'amalgame d'argent
L'amalgame d'argent, le classique "plombage", est un mélange contenant environ 50 % de poudre d'alliage finement pulvérisé d'argent, d'étain, de cuivre et de zinc et de 50 % de mercure sous forme liquide.

L'amalgame est utilisé sous forme de capsules prédosées et doit avant son utilisation être préparé par un vibreur qui mélange les composants de façon homogène. Il se présente sous la forme d'une pâte, plastique qui durcit dans la cavité nettoyée de la lésion carieuse et devient pratiquement aussi résistant que les tissus dentaires.

Ce produit est utilisé depuis 150 ans environ sans entraîner de problème médical dûment identifié, ce qui témoigne de ses qualités. Il a connu de nombreuses améliorations, surtout en terme de stabilité dans le temps.

L'amalgame d'argent fait régulièrement l'objet de polémique sur sa toxicité mercurielle. La dernière publication à ce sujet, qui confirme d'ailleurs plusieurs études antérieures, a été diffusée le 8 mai 2008, par le comité scientifique de la Commission européenne qui conclut que les amalgames dentaires sont efficaces et sûrs, aussi bien pour les patients que pour les professionnels.

Aucun fait pathologique grave n'a été constaté et aucune action toxique générale n'a été prouvée scientifiquement. Les sujets les plus exposés restent les chirurgiens-dentistes, chez qui on n'a pas identifié de maladie professionnelle liée au mercure.

Des traces de mercure, comparables à celles des obturations dentaires, peuvent se trouver dans l'alimentation, en particulier dans la chair de certains poissons. Même si l'on additionne les apports de l'alimentation et celles des obturations, on reste encore très en deçà des doses susceptibles d'exercer des effets toxiques généraux.

Cependant, rejeté dans la nature, le mercure peut avoir des répercussions défavorables sur l'environnement. C'est pourquoi les chirurgiens-dentistes ont pris des mesures de récupération et de retraitement des déchets d'amalgame.
Remboursement de l'orthodontie
 - L'assurance maladie obligatoire limite sa prise en charge pour les traitements commencés avant le seizième anniversaire du patient. L’équivalent d’un semestre TO90 indépendamment de l’âge peut être obtenu dans le cas d’un traitement orthodontique préparatoire à une chirurgie des maxillaires.

La lettre clé correspondant aux actes d'orthodontie est TO ou ORT. Il existe plusieurs actes pris en charge ; La réalisation des examens complémentaires concourant au diagnostic (Moulages et analyse céphalométrique), le traitement actif, la surveillance, la contention. Le traitement des dysmorphoses, par période de six mois est côtée TO90 avec un plafond de 3 ans. (Ce remboursement n’a pas été réévalué par l’assurance maladie depuis plus de vingt ans et ne correspond plus au coût économique réel d’un traitement orthodontique avec des moyens modernes et en amélioration constante).

La première année de contention est côtée TO 75, la deuxième année, lorsqu’elle est nécessaire TO 50. Les séances de surveillance, entre deux phases de traitement actif sont cotées TO5. Deux séances sont possibles par semestres.

L’entente préalable est nécessaire pour chaque renouvellement semestriel des soins.